Bora Bora : les socialistes du bout du monde
Premier Voyage à BORA BORA. Quelqu'un a t'il déjà entendu parler de BORA BORA ?
Il fallait faire un tour à Bora Bora pour le lagon et le mythe.
ça le fait, non?
Bora n'est pas un atoll comme le croyait Jean-Noël quand il était plus jeune (quand il avait 40 ans). C'est une île haute cernée par un très beau lagon et une couronne de motus (îlots).
Une vue du lagon , peut-être le plus beau ?...
Nous avons nagé avec des raies léopards, leur dos est sombre et recouvert de petits anneaux blancs.
L'île de Bora Bora du coté de la pointe Matira, lieu culte car c'est la ligne d'arrivée de l'Awaiki nui, la célèbre course de Vaa'a. L'équivalent de l'arrivée du tour de France sur les Champs elysées, mais avec les pieds dans l'eau et avec des pirogues à la place des vélos.
Bon, ça c'est le premier voyage sur Bora lors de la visite des parents en Polynésie.
Et puis, il y a le deuxième voyage à Bora Bora, celui avec la délégation socialiste d'Alignan du vent (le village Espagnol où nous habitions en France)
Les socialistes du bout du monde
Le noyau dur de la délégation socialiste d’Alignan nous a honoré de sa visite pour Noël 2010. L’ex futur maire, son directeur de campagne et tous les intellectuels de gauche qui l’ont conseillé dans sa marche vers la victoire avaient fait ce voyage au bout du monde.
Bon, sa marche c’est un peu arrêtée aux portes de la victoire, peut-être un peu par politesse pour laisser passer une cohorte de réactionnaires intéressés, mais surtout parce qu’il avait perdu la clé de la porte.
La marche de cet équipage n’était cependant que le premier pas d’un envol qui les porterait à 17 mille kilomètres de la cave coopérative, qui compte bien plus que le clocher ou que la mairie d'Alignan.
Dépaysement garanti pour les Alignanais qui ont quitté leur tramontane d’hiver pour un tropique du capricorne exceptionnellement ensoleillé en cette saison des pluies. Un signe divin, car je suis sûr que saint Jean Jaurès veille sur eux comme il a veillé sur Henri Cabanel aux dernières cantonales.
Georges Brassens traitait Bora Bora et Tahiti de « pays imbéciles où jamais il ne pleut ». Il avait tort. Il y pleut beaucoup plus qu’à Sète et c’est beaucoup moins ensoleillé qu’Alignan. Il manque aussi la tramontane et le marinas mais on s’en accommode plutôt bien.
Du poisson, de la plongé avec les requins, encore du poisson, des bénitiers et… vous reprendrez bien un peu de poisson ? Certains se prennent à regretter les Paellas de Régis et les moules à la plancha d’El Salvador. Putain je bave.
Leur circuit passe par Tahiti, Fakarava, Bora-Bora, Huahine et Moorea, en quinze jours et croyez-moi, un circuit qui passe par Fakarava « ça dépayse les affaires »… nous disait récemment le garde des sceaux.
Seulement quinze jours pour tout ça ! Mais c’est au pas de cavalerie ? dirons les langues de peye.
Ola, c’est sans compter qu’ici la cavalerie défile en short et en claquettes, car les chevaux sont partis brouter à l’ombre dans la forêt. Tout le monde a donc eu le temps d’écarter les orteils.
Et pour les chevaux ? mmffh.